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 Tome 1,Titre 3, de la Science

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Safiya
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Safiya


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MessageSujet: Tome 1,Titre 3, de la Science   Tome 1,Titre 3, de la Science Icon_minitimeMar 5 Aoû - 9:52

CHAPITRE 1 --- Des mérites de la science. -- De ces mots du Coran : "Dieu élèvera en degrés ceux d'entre vous qui ont cru ainsi que ceux qui ont reçu la science, car Dieu est instruit de ce que vous faites" (sourate 58: Al Mujadalah, La Discussion, verset 11). --- "Seigneur, fais-moi croître en science" (sourate 20: Ta-Ha , verset 114).


CHAPITRE 2. --- De celui qui, interrogé sur un point de science (il ne faut entendre par ce mot que la science religieuse ou, pour mieux dire, celle qui se rapporte à tout ce qui touche à la religion.) pendant qu'il enseigne, continue et achève son enseignement, puis répond à celui qui a questionné.

1. D'après Abou-Horaïra : "Un jour le Prophète, dans une assemblée, entretenait les fidèles. Un Arabe (du désert) s'avança vers lui et lui dit : "A quand l'Heure ?" Le Prophète poursuivant son discours, un des fidèles dit alors : "Le Prophète a entendu la question, mais cette question lui a déplu. --- Non pas, assura un autre ; c'est qu'il ne l'a pas entendue." Enfin le Prophète ayant terminé son discours dit : "Où est celui qui m'a questionné au sujet de l'Heure ? --- Me voici, Ô Envoyé de Dieu, répondit l'Arabe. --- "Lorsque, reprit le Prophète, toute sécurité aura disparu, attends-toi à voir venir l'Heure. --- Et comment se manifestera cette disparition ? demanda l'Arabe. --- Quand, répliqua le Prophète, l'autorité sera aux mains de ceux qui n'en sont pas dignes, attends-toi à voir venir l'Heure."


CHAPITRE 3. --- De celui qui élève la voix pour enseigner la science.

1. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au cours d'un voyage que nous avions entrepris avec lui, le Prophète, qui était resté en arrière, nous rejoignit au moment où, l'heure de la prière venue nous pressant, nous étions en train de faire nos ablutions. Nous nous mîmes alors à frotter nos pieds. A ce moment, de toutes ses forces et à deux ou trois reprises, le Prophète s'écria : "Malheur aux talons ! qu'ils redoutes le feu de l'enfer !"


CHAPITRE 4. --- Du terme employé par le traditionniste : (un tel) nous a enseigné, -- nous a informé, -- nous a annoncé..

El-Homeïdi nous disait que, pour Ibn-'Oyayna, "nous a raconté, nous informé, nous a annoncé et j'ai entendu", étaient des formules de valeurs identiques.

Ibn-Mas'oud a dit : "L'Envoyé de DIEU, l'homme véridique et digne de foi, nous a enseigné."

Chaqîq rapporte qu'Abdalla-ben-Mas'oud disait : "J'ai entendu du Prophète une parole."
Hodzaïfa s'est servi de la formule : "L'Envoyé de Dieu nous a enseigné (dans) deux hadiths."

Abou-'l-'Âlia citant Ibn-'Abbâs disait : "On rapporte du Prophète dans ce qu'il rapportait de son Seigneur."

Anas disait également : "On rapporte du Prophète qui le rapportait de son Seigneur."
Abou-Horaïra disait : "(On rapporte) du Prophète qui le rapportait de votre Seigneur."

1. Ibn-'Omar a dit : "L'Envoyé de Dieu s'est exprimé en ces termes : "Certes; parmi les arbres, il en est un dont les feuilles ne tombent pas et qui est l'emblème du musulman. Enseignez-moi quel est cet arbre." Les fidèles pensèrent à divers arbres du désert. Pour moi, j'étais persuadé qu'il s'agissait du palmier, mais je n'osai le dire. Puis, comme on demandait à l'Envoyé de Dieu quel était cet arbre, il répondit : "C'est le palmier."


CHAPITRE 5. --- Du fait de l'Imam de lancer une question aux personnes de son entourage afin d'éprouver leur degré de science.

1. On tient d'Ibn-'Omar que le Prophète dit un jour : "Certes, parmi les arbres, il en est un dont les feuilles ne tombent pas et qui est l'emblème du musulman. Enseignez-moi quel est cet arbre." Les fidèles pensèrent à divers arbres du désert. "Quant à moi, dit 'Abdallah(-ben-'Omar), j'étais persuadé qu'il s'agissait du palmier." Puis, comme on demandait à l'Envoyé de Dieu quel était cet arbre, il répondit : "C'est le palmier."


CHAPITRE 5 bis. --- De ce qui a été dit au sujet de la science et de ces paroles de DIEU : "Dis : Seigneur, fais-moi croître en science."


CHAPITRE 6. --- De la récitation et de l'exposé (d'un Hadiths) faits à un traditionniste.
El-Hasan, ets-Tsaouri et Mâlik estiment que la récitation (d'un Hadiths) est valable. (L'auteur de ce recueil) Abou-'Abdallah dit : "J'ai entendu Abou-'Asim rapporter de Sofyân-Ets-Tsaouri et Mâlik qu'ils jugeaient que la récitation et l'audition étaient également valables."

'Obaïd-Allah-ben-Mousa rapporte les paroles suivantes de Sofyân : "Quand quelqu'un a récité (un Hadiths) à un traditionniste, il n'y a aucun mal à ce qu'il dise : "Un tel m'a raconté (ou) j'ai entendu un tel dire."

Certain auteur, afin de prouver qu'il est licite de réciter (un Hadiths) à un savant (maïtre), a tiré argument du hadiths de Dimâm-ben-Tsa'laba. Ce dernier dit au Prophète : "Il (Dieu) t'a ordonné de faire les prières ? --- Oui, répondit le Prophète." Ceci est une récitation faite au Prophète (lui-même). Dimâm ayant ensuite rapporté cette prescription à ses contribules, ceux-ci l'acceptèrent de lui.

Mâlik a tiré argument des actes judiciaires qu'on lit devant des personnes qui ensuite disent : "Un tel nous a pris à témoin", alors qu'il n'y a eu devant eux qu'une simple récitation. On peut également réciter (du Coran) à un maïtre de lecture du Coran et dire ensuite : "Un tel m'a fait lire (ainsi)."

1. Al-Hasan(-El-Basri) a dit : "Il n'y a aucun mal à réciter (un Hadiths) à un savant (maïtre)."

2. Sofyân (-Ets-Tsaouri) a dit : "Lorsqu'on a récité (un Hadiths) à un traditionniste, il n'y a pas d'inconvénient à dire : "Un tel m'a raconté." L'auteur de ce recueil dit : "J'ai entendu Abou-'Asim dire d'après Mâlik et Sofyân : Il y a parité entre la récitation faite devant un savant et la récitation de ce savant lui-même."

3. Anas-ben-Mâlik a dit : "Nous étions assis dans la mosquée avec le Prophète, quand un homme entra, monté sur un chameau. Il fit agenouiller l'animal dans la cour de la mosquée ; il l'entrava, puis s'adressant à notre groupe : "Qui de vous est Mohamed ?" dit-il. Or le Prophète était accroupi parmi nous. "C'est cet homme au visage blanc et qui est accroupi", répondîmes-nous. Alors l'homme s'écria : "Hé ! fils d'Abd-el-Mottalib !" Et aussitôt le Prophète de dire : "Je suis prêt à répondre. --- Je vais donc t'interroger, répartit l'homme, et insister pour que tu me donnes la solution de certaines choses. Ne m'en veuille pas. --- Interroge-moi sur le sujet que tu voudras, répondit le Prophète. --- Eh ! bien, je te demande ceci au nom de ton Maître et du Maître de ceux qui t'ont précédé : Dieu t'a-t-il envoyé vers tous les hommes de la terre ? --- Par Dieu, oui, répliqua le Prophète. --- Je te le demande au nom de Dieu : Dieu t'a-t-il donné l'ordre que nous fassions les cinq prières pendant le jour et la nuit. --- Par Dieu, oui. --- Je t'adjure au nom de Dieu : t'a-t-il prescrit de jeûner durant tel mois de l'année. --- Par Dieu, oui. --- Je t'adjure au nom de Dieu : t'a-t-il prescrit de prélever sur ceux d'entre vous qui sont riches une dîme que tu répartiras entre les pauvres. --- Par Dieu, oui." Alors l'homme ajouta : "Je crois en ce que tu as apporté. Quant à moi, je suis l'envoyé de mes contribules que j'ai laissés en arrière ; mon nom est Dimâm-ben-Tsa'laba ; je suis frère des Benou-Sa'd-ben-Bakr."

4. Anas a dit : "Le Coran nous défend de poser des questions au Prophète ; aussi étions-nous étonnés qu'un Bédouin nomade sensé, vînt interroger le Prophète pendant que nous écoutions celui-ci. Or il arriva qu'un Bédouin se présenta et dit : "Ton envoyé est venu vers nous ; il nous a informés que tu prétendais avoir reçu une mission de Dieu. --- Il a dit vrai, répliqua le Prophète. --- Qui donc, reprit le Bédouin ? a créé le ciel. --- Dieu, répondit le Prophète. --- Qui a créé la terre et les montagnes ? --- Dieu. --- Qui y a mis les choses utiles à l'homme ? --- Dieu. --- Alors ! s'écria le Bédouin, par celui qui a créé la terre, qui y a placé les montagnes, qui y a mis les choses utiles, est-ce Dieu qui t'a donné la mission ? --- Oui, reprit le Prophète. --- Ton envoyé, ajouta l'homme, prétend que nous devons faire cinq prières, payer une dîme prélevée sur nos biens. --- C'est exact, dit le Prophète. --- Par celui qui t'a donné une mission, répartit le Bédouin, c'est bien Dieu qui t'a prescrit ces choses ? --- Oui, dit le Prophète. --- Ton envoyé a aussi prétendu que nous devons jeûner un mois par an ? --- C'est exact. --- Par celui qui t'a donné une mission, c'est bien Dieu qui t'a prescrit ces choses ? --- Oui. --- Ton envoyé a encore prétendu que chacun de nous devait accomplir le pélerinage de la Ka'ba, s'il lui était possible de s'y rendre. --- C'est exact. --- Par celui qui t'a donné une mission, c'est bien Dieu qui t'a prescrit cette chose ? --- Oui. --- Eh ! bien, reprit l'homme, par Celui qui t'a envoyé pour répandre la vérité, je me conformerai à ces prescriptions sans rien y ajouter et sans rien en omettre. --- Si cet homme dit vrai, s'écria alors le Prophète, il entrera sûrement au Paradis."


CHAPITRE 7. --- De ce qui a été dit au sujet de la transmission de la science par délégation (il faut entendre par là l'autorisation que le maître donne à un de ses disciples d'enseigner les matières qui ont fait l'objet de ses leçons qui sont contenues dans ses ouvrages.) et de la communication écrite émanée d'un homme de science et adressée à des gens d'un autre pays. -- Anas a dit : "Otsmân fit copier des exemplaires du Coran et les expédia dans les provinces. 'Abdallah-ben-'Omar, Yahya-ben-Sa'îd et Mâlik ont proclamé la légitimité de cette transmission. Un des savants du Hedjaz a tiré argument en faveur de la transmission par délégation des instructions écrites en l'invitant à n'en prendre connaissance qu'après être arrivé à tel endroit. Quand le chef fut arrivé là il lut les instructions à ses troupes et leur apprit ce que le Prophète ordonnait.

1. 'Abdallah-ben-'Abbâs informe que l'Envoyé de Dieu expédia un rapporteur d'une lettre, avec mission de la remettre au prince de Al-Bahreïn. Ce prince envoya cette lettre à Cosroës qui, après l'avoir lue, la déchira en mille morceaux. Ibn-El-Mosayyab (si je ne me trompe dit Ez-Zohri) ajoute que le Prophète (en apprenant cette nouvelle) maudit ces gens (les Persans) en disant : "Qu'eux aussi soient mis en mille pièces."

2. On tient de Qatâda que Anas lui fit le récit suivant : "Le Prophète adresse une lettre ou voulut en adresser une (c'est Anas, le rapporteur de la tradition qui n'était pas sûr que le Prophète eût écrit cette lettre.). "Ceux à qui tu écris, lui dit-on, ne lisent jamais une lettre à moins qu'elle ne soit marquée d'un sceau." C'est alors que le Prophète fit usage d'un sceau d'argent sur lequel étaient gravés ces mots : Mohamed, l'Envoyé de Dieu. Et il me semble encore voir la blancheur de l'argent dans sa main. Comme Gho'ba demandait à Qotâba : "Qui a dit que les mots gravés sur le sceau étaient : Mohamed, l'Envoyé de Dieu ?" Il me répondit : "C'est Anas."


CHAPITRE 8. --- De celui qui prend place au dernier rang du groupe circulaire (pour écouter les leçons du maître les disciples forment une série de cercles concentriques et chaque disciple doit conserver la place qui lui a été assignée.) des assistants et de celui qui, apercevant une place libre dans ce cercle, va s'y asseoir.

1. D'après Abou-Wâqid-El-Leitsi : "Tandis que l'Envoyé de Dieu était assis, dans la mosquée, en compagnie des fidèles, trois hommes entrèrent. Deux d'entre eux s'avancèrent vers l'Envoyé de Dieu, le troisième se retira. Après être resté quelque temps à considérer le Prophète, l'un de ces deux hommes, ayant aperçu une place libre dans le cercle, alla s'y asseoir. Le second s'assit en arrière du cercle et quant au troisième il tourna le dos et se mit à s'éloigner. Quand l'Envoyé de Dieu eut terminé (son enseignement) il dit : "Voulez-vous que je vous instruise au sujet de ces trois individus ? Eh bien, l'un d'eux a cherché un refuge auprès de Dieu et Dieu le lui a accordé ; le second a eu honte de s'approcher et Dieu a usé du même procédé à son égard ; le troisième s'est détourné de Dieu et Dieu s'est détourné de lui."


CHAPITRE 9. -- De cette parole du prophète : "Parfois celui à qui on transmet un enseignement le comprend mieux que celui-là même qui l'a entendu."

1. Abou-Bekra (-ben-El-Harits-Ets-Tsaqafi) a mentionné ce qui suit : "Tandis qu'il était sur son chameau et qu'un homme tenait la bride de l'animal, le Prophète dit : "Quel jour est-ce aujourd'hui ?" Nous nous tûmes, pensant qu'il allait qualifier le jour où nous nous trouvions d'un nom autre que son nom habituel. "N'est-ce pas le jour des sacrifices ?" ajouta-t-il. --- Oui, répondîmes-nous. --- Et quel est le mois où nous sommes ?" reprit-il. Nous gardâme le silence pensant qu'il allait qualifier le mois d'un nom autre que le sien. "N'est-ce pas le mois de dzou'l-hiddja ? poursuivit-il --- Sans doute, répondîmes-nous. --- Eh ! bien, dit-il alors, sachez que vos vies, vos biens, vos réputations doivent vous être aussi sacrés les uns aux autres que sont sacrés pour vous ce présent jour, ce présent mois et cette présente ville. Que celui qui entend ces paroles les transmette à celui qui n'est pas là, car il se peut que celui qui assiste à un fait le transmette à quelqu'un qui le comprenne mieux que lui."
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Safiya
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MessageSujet: Re: Tome 1,Titre 3, de la Science   Tome 1,Titre 3, de la Science Icon_minitimeMar 5 Aoû - 10:01

CHAPITRE 10. --- Le science est antérieure à la parole et à l'action, d'après ces mots du Coran : "Sache qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu" (sourate 47: Muhammed, verset 19). Or Dieu a commencé ici par la science (c'est-à-dire qu'il a débuté par le mot "Sache"). Les savants sont les héritiers des prophètes qui leur ont transmis la science en héritage. Celui qui a choisi la science a pris une large part, et celui qui s'engage dans une voie pour y acquérir la science, Dieu lui aplanira une voie jusqu'au Paradis.

Il est dit dans le Coran : "Ceux-là seuls craignent Dieu qui, parmi ses adorateurs, sont savants" (sourate 35: Fatir, Le Créateur, verset 28 ). --- "Et (nul) ne comprendra (ces choses) sinon les hommes instruits" (sourate 29: Al Ankabut, L'Araignée, verset 43). --- Et ils disent : Si nous avions entendu ou si nous avions compris, nous ne serions pas voués au Brasier (éternel)" (sourate 67: Al Mulk, La Royauté, verset 10). --- "Peut-on mettre sur le pied d'égalité ceux qui savent et ceux qui ne savent pas" (sourate 39: Az Zumar, Les Groupes, verset 9).

Le Prophète a dit : "Celui à qui Dieu veut du bien, il lui fait acquérir la science dans la religion ; la science ne s'obtient que par l'étude." Abou-Dzarr a dit : "Si vous placiez un glaive tranchant sur ceci (et, ce disant, il montrait son cou) et que je puisse avoir le temps de transmettre une parole du Prophète entendue par moi, avant que ce glaive eût tranché ma tête, je la transmettrais."

Ibn-Abbâs a dit : "Soyez rebbâniyîn (sourate 3: La Famille d'Imran, verset 79) veut dire : Soyez bienveillants, sages et instruits." Suivant Al-Bokhâri, le rebbâni est celui qui enseigne les notions élémentaires aux hommes avant qu'on instruise ceux-ci dans la haute science.


CHAPITRE 11. --- De quelle façon le Prophète retenait l'attention de ses compagnons dans ses sermons et comment il s'y prenait dans son enseignement pour ne pas être abandonné par son auditoire.

1. Ibn-Mas'oud a dit : "Le Prophète retenait notre attention dans ses sermons (et dans son enseignement) en les espaçant, tant il lui répugnait de nous ennuyer.

2. D'après Anas le Prophète a dit : "Rendez la voie facile et non pas difficile. Annoncez des choses agréables et n'effrayer pas votre auditoire."


CHAPITRE 12. --- De celui qui assigne des jours fixes aux gens de science.

1. Abou-Wâïl a dit : "'Abdallah-ben-Mas'oud donnait son enseignement aux fidèles tous les jeudis. Un homme lui ayant dit : "Ah ! que je voudrais, ô Abou-'Abderrahman, que ton enseignement eût lieu tous les jours ! --- Ce qui m'en empêche, répondit Ibn-Mas'oud, c'est que je ne veux pas faire naître en vous l'ennui. Dans mes sermons, je veux ménager votre attention comme le Prophète ménageait la nôtre, craignant de nous rebuter."


CHAPITRE 13. --- Celui à qui il veut du bien, Dieu lui fait acquérir la science dans la religion.

1. Mo'âwiya faisant le prône dit un jour : "J'ai entendu le Prophète s'exprimer ainsi : "Celui à qui il veut du bien, Dieu lui fait acquérir la science dans la religion. Moi, je ne fais que répartir la science, c'est Dieu qui la donne. Ce peuple-ci ne cessera pas de se maintenir dans la loi de Dieu, sans que ses adversaires puissent lui nuire jusqu'au jour où viendra l'ordre de Dieu."


CHAPITRE 14. --- De la compréhension dans la science.

1. Modjâhid(-ben-Djâbir) a dit : "J'accompagnai Ibn-'Omar à Médine et ne lui entendis rapporter de l'Envoyé de Dieu que la tradition suivante : "Nous étions auprès du Prophète lorsqu'on lui apporta de la moëlle de palmier. "Parmi les arbres, dit alors le Prophète, il en est un qui est l'emblème du musulman." Je voulus déclarer que c'était le palmier ; mais, comme j'étais le plus jeune de l'assistance, je me tus. Le Prophète ajouta alors : "c'est le palmier."


CHAPITRE 15. --- Du désir d'égaler la science ou la sagesse d'autrui. -- 'Omar a dit : "Instruisez-vous avant d'être des personnages", --- Abou-'Abdallah ajoute : "et après être devenus des personnages. Les Compagnons du Prophète étudiaient encore alors qu'ils étaient avancés en âge.

1.'Abdallah-ben-Mas'oud a dit : "Le Prophète s'est exprimé en ces termes : "Il n'y a que deux personnes qu'il soit permis d'envier : "celle a qui Dieu a donné la fortune et qui a le courage de dépenser son bien pour la cause de la vérité ; celle à qui Dieu a donné la sagesse et qui l'applique aux hommes et la leur enseigne."


CHAPITRE 16. --- De ce qui a été mentionné au sujet du départ de Moïse se rendant sur mer vers Al-Khadir. -- Et de ces mots du COran : "Te suivrai-je à condition que tu m'enseignes ?" (sourate 18: Al Kahf, La Caverne, verset 66).

1. 'Obaïd-Allah-ben-'Abdallah raconte d'Ibn-'Abbâs, que ce dernier eut une discussion avec Al-Horr-ben-Qaïs-ben-Hisn-El-Fazâri au sujet du compagnon de Moïse. Ibn-'Abbâs disait : "C'était Khadir". Comme Obayy-ben-Ka'b passait auprès d'eux, Ibn-'Abbâs l'appela et lui dit : "Je suis en discussion avec mon ami que voici au sujet du compagnon de Moïse, pour aller à la rencontre de qui Moïse demanda quel était le chemin à suivre. as-tu entendu le Prophète dire quelque chose à ce sujet ? --- Oui, répondit Obayy, j'ai entendu le Prophète prononcer ces paroles : "Tandis que Moïse se trouvait parmi les notables des Bénou-Israël, un homme vint à lui et lui dit : "Connais-tu quelqu'un de plus instruit que toi ?" --- Non, répondit Moïse". Mais Dieu révéla à Moïse : "Certes, oui (il y en a un), c'est notre adorateur Khadir. Moïse demanda le moyen de parvenir jusqu'à lui. Dieu lui donna le poisson comme signe ; puis il fut dit à Moïse : "Quand tu perdras le poisson, reviens, car alors tu rencontreras Khadir." Moïse suivit donc la trace du poisson dans la mer. Son serviteur lui dit : "Sais-tu que lorsque nous nous sommes réfugiés sur le rocher, j'ai oublié le poisson ? Il n'y a que le diable qui m'ait fait oublier d'y penser. --- C'est là ce que nous cherchions." répondit Moïse. Alors ils retournèrent tous deux sur leurs pas exactement ; ils trouvèrent Khadir et il leur arriva ce que Dieu a raconté dans son Livre."
Allah swta dit:
{(Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet: "Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dusse-je marcher de longues années. Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer. Puis lorsque tous deux eurent dépassé (cet endroit), il dit à son valet : "Apporte-nous notre déjeuner: nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage". (Le valet lui) dit: "Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer". (Moïse) dit: "Voilà ce que nous cherchions". Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces}.
[Sourate 18 – Versets 60 – 64]

{Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous. Moïse lui dit: "Puis- je te suivre, à la condition que tu m'apprennes de ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction ?" (L'autre) dit: "Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi. Comment endurerais-tu sur des choses que tu n'embrasses pas par ta connaissance ?" (Moïse) lui dit: "Si Allah veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres". Si tu me suis, dit (l'autre,) ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention"}. [Sourate 18 – Versets 65 – 70]

{Alors les deux partirent. Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche. (Moïse) lui dit: "Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse!" (L'autre) répondit: "N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?" Ne t'en prends pas à moi, dit (Moïse), pour un oubli de ma part; et ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire". Puis ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant (l'homme) le tua. Alors (Moïse) lui dit: "As-tu tué un être innocent, qui n'a tué personne? Tu as commis certes, une chose affreuse!" (L'autre) lui dit: "Ne t'ai je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?" Si, après cela, je t'interroge sur quoi que ce soit, dit (Moïse), alors ne m'accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi"}. [Sourate 18 – Versets 71 – 76]

{Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler. L'homme le redressa. Alors (Moïse) lui dit: "Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire". Ceci (marque) la séparation entre toi et moi, dit (l'homme,) Je vais t'apprendre l'interprétation de ce que tu n'as pu supporter avec patience. Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau. Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance}. [Sourate 18 – Versets 77 – 80]

{Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux, et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu'ils extraient, (eux-mêmes) leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l'interprétation de ce que tu n'as pas pu endurer avec patience}. [Sourate 18 – Versets 81 – 82]**

**Extraits intégral du Coran , ne figurant pas dans le titre 3, mais pour pure indication, incha ALLAH.

CHAPITRE 17. --- De ces paroles du Prophète : Ô mon Dieu enseigne-lui le Livre.

1. Ibn-'Abbâs a dit : "L'Envoyé de Dieu me serra dans ses bras et dit : "Ô mon Dieu, enseigne-lui le Livre."

CHAPITRE 18. --- A quel âge l'audition de l'enfant est-elle valable ?

1. 'Abdallah-ben-'Abbâs a dit : "Je m'avançai monté sur une ânesse à l'époque où j'approchai de l'âge de la puberté et, à ce moment, l'Envoyé de Dieu était en train de prier à Mina sans être tourné vers un mur. Comme je passai devant un des rangs des fidèles, je lâchai l'ânesse qui alla paître et m'introduisis dans le rang ; personne n'y trouva à redire."

2. Mahmoud-ben-Er-Rebî a dit : "Je me souviens que le Prophète me cracha à la figure de l'eau d'un seau et j'avais alors cinq ans."

CHAPITRE 19. --- Du fait de partir à la recherche de la science. -- Djâbir-ben-'Abdallah fit un voyage d'un mois de marche afin de recueillir un seul Hadiths de 'Abdallah-ben-Waïs.

1. 'Obaïd-Allah-ben-'Abdallah-ben-'Otab-ben-Mas'oud rapporte, d'après Ibn-'Abbâs, que ce dernier discutait avec Al-Horr-ben-Qaïs-ben-Hisn-El-Fazâri au sujet du compagnon de Moïse. Comme Obayy-ben-Ka'b passait aurpès d'eux, Ibn-'Abbâs l'appela et lui dit : "Je discute avec mon ami que voici au sujet du compagnon de Moïse pour la rencontre de qui Moïse demanda le chemin à suivre. As-tu entendu l'Envoyé de Dieu dire quelque chose à ce sujet ? --- Oui répondit Obayy, j'ai entendu le Prophète prononcer ces paroles : "Tandis que Moïse était au milieu des notables des Bénou-Israël, un homme vint à lui et lui dit : "Connais-tu quelqu'un de plus instruit que toi ? --- Non, répondit Moïse." Mais Dieu révéla à Moïse ces mots : "Certes oui (il y en a un), c'est notre adorateur Khadir." Alors Moïse demanda le moyen de se porter à sa rencontre. Dieu lui donna le poisson comme signe ; puis il fut dit à Moïse : "Lorsque tu auras perdu le poisson, reviens sur tes pas et tu rencontreras le personnage." Moïse suivit la piste du poisson dans la mer. Le serviteur de Moïse dit à son maître : "Sais-tu que lorsque nous nous sommes arrêtés sur le rocher, j'ai oublié le poisson ? ce n'est que le diable qui a pu me faire oublier d'y penser. --- C'est là ce que nous cherchions répondit Moïse." Alors ils retournèrent tous deux exactement sur leurs pas ; ils trouvèrent Khadir et il leur arriva ce que Dieu a raconté dans son Livre."
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MessageSujet: Re: Tome 1,Titre 3, de la Science   Tome 1,Titre 3, de la Science Icon_minitimeMar 5 Aoû - 10:06

CHAPITRE 20. --- Du mérite de celui qui sait et qui enseigne.

1. Abou-Mousa rapporte que le Prophète a dit : "L'orthodoxie et la science que Dieu m'a donné mission de répandre sont comparables à une pluie abondante qui arrose le sol. Là où il se trouve un terrain fertile l'eau est absorbée et les plantes, herbes et arbustes y poussent en grand nombre. Ailleurs, il est des endroits peu perméables qui retiennent les eaux. Dieu les fait servir aux hommes à boire, à abreuver les animaux et à cultiver. Enfin il existe une autre catégorie d'endroits où l'eau tombe, ce sont des terrains plats qui ne retiennent pas les eaux et où il ne pousse aucune herbe. De même il y a trois catégories d'hommes : 1° ceux qui sont instruits dans la religion de Dieu et à qui profitent les choses pour lesquelles Dieu m'a envoyé ; 2° ceux qui savent et qui enseignent ; 3° ceux qui ne daignent pas lever la tête et qui n'acceptent point la voie droite que Dieu m'a envoyé leur apporter."

D'après Al-Bokhâri, Ishaq a donné la variante : "une autre catégorie dont le soleil de midi a bu l'eau" (au lieu de : "où l'eau est absorbée.")


CHAPITRE 21. --- Du rapt de la science et de l'apparition de l'ignorance. -- Rabi'a a dit : "Il ne convient à personne qui a pour devers soi la moindre science de laisser perdre ce qu'il a en lui."

1. D'après Anas, l'Envoyé de Dieu a dit : "Entre autres prodromes de l'Heure (suprême) il y aura le rapt de la science, l'affermissement de l'ignorance, l'usage du vin et la manifestation (au grand jour) de l'adultère."

2. Anas a dit : "Je tiens à vous rapporter une tradition que personne, après moi, ne vous rapportera : J'ai entendu le Prophète dire : "Entre autres prodomes de l'Heure (suprême) on verra la science diminuer, l'ignorance se produire au grand jour ainsi que l'adultère. Les femmes alors seront si nombreuses, les hommes si rares que, pour cinquante femmes, il y aura un seul homme. (Le sens du mot traduit par "homme" serait exactement "chef", "soutien". Suivant les idées arabes, la femme n'a pas à pourvoir elle-même à son entretien, à sa défense ; c'est à un homme, père, mari ou parents, que doivent incomber ces soins.)


CHAPITRE 22. --- De l'excès de la science.

1. Ibn-'Omar a dit : "J'ai entendu l'Envoyé de Dieu faire le récit suivant : "Tandis que je dormais on m'apporta (en songe) un bol de lait ; je bus jusqu'à ce qu'il me sembla sentir cette boisson s'écouler par mes ongles. Alors je remis à 'Omar-ben-El-Khattâb ce que je n'avais pu boire. --- Quelle interprétation donnes-tu de ceci, demanda-t-on à l'Envoyé de Dieu ? --- C'était la science, répondit-il".


CHAPITRE 23. --- De la réponse faite à une question en matière canonique, tandis qu'on est debout sur le dos d'une monture ou ailleurs.

1. D'après 'Abdellah-ben-'Amr-ben-El-'Âs, au cours du pélerinage d'adieu, l'Envoyé de Dieu s'arrêta debout à Mina pour permettre aux fidèles de l'interroger. Un homme vint et dit : "Par mégarde, je me suis rasé la tête avant d'avoir accompli le sacrifice. --- Fais le sacrifice, répondit le Prophète, il n'y a aucun mal à cela." Un autre vint et dit : "Par mégarde, j'ai égorgé la victime avant le jet des pierres. --- Jette tes pierres, répondit le Prophète ; il n'y a aucun mal à cela." On n'interrogea pas une seule fois le Prophète sur un rite fait trop tôt ou trop tard sans qu'il répondît : "Accomplis les autres rites, il n'y a aucun mal à cela."


CHAPITRE 24. --- De la réponse faite par un signe de la main ou de la tête, sur une question en matière canonique.

1. Selon Ibn-'Abbâs, au cours de son pélerinage (d'adieu) le Prophète fut interrogé par des fidèles. L'un d'eux dit : "J'ai immolé la victime avant de jeter les pierres." De la main le Prophète fit un geste voulant dire : il n'y a aucun mal à cela. Un autre lui dit : "Je me suis rasé la tête avant d'immoler ma victime." Alors même geste de la main du Prophète pour marquer qu'il n'y avait aucun mal à cela.

2. D'après Abou-Horaïra, le Prophète a dit : "La science sera emportée, les troubles et l'ignorance se manifesteront et les herdj (ce mot est emprunté à la langue éthiopienne) seront nombreux." Comme on demandait à l'Envoyé de Dieu ce que c'était qu'un herdj, il répondit : "C'est ceci." Et de sa main retournée il fit geste de celui qui veut tuer.

3. Asmâ a dit : "J'allai trouver 'Aïcha qui priait. "Qu'ont donc les fidèles", lui demandai-je ? De sa main elle m'indiqua le ciel (à ce moment il y avait une éclipse de soleil et les fidèles accomplissaient la prière spéciale usitée en pareille circonstance) et, tandis que certains fidèles priaient elle dit : "La gloire de Dieu soit proclamée ! --- Un signe" m'écriai-je." De la tête elle fit le geste voulant dire oui. Alors je me tins debout (avec les fidèles) jusqu'à ce que je faillis m'évanouir et alors je me mis à me verser de l'eau sur la tête. Le Prophète loua Dieu et proclama ses mérites, puis il dit : "Il n'y a aucune des choses que je n'avais jamais vues que je n'aie aperçues de la place où j'étais, en ce moment ; j'ai vu même le Paradis et l'Enfer. Il m'a été révélé que vous seriez éprouvés dans vos tombeaux, de la même façon ou presque --- on ne sait de laquelle de ces deux expressions Asmâ s'est servie. --- que vous serez éprouvés par l'Anté-Christ. On dira (à chacun de vous) :
"Que sais-tu de cet homme ? (Mohamed)" Quant au croyant ou au fidèle --- on ne sait laquelle de ces deux expressions Asmâ s'est servie --- il répondra : "C'est Mohamed qui est l'Envoyé de Dieu et qui a apporté les preuves (de sa mission) et l'orthodoxie. Nous avons accueilli (sa prédication) et l'avons suivi. C'est Mohamed ajoutera-t-il trois fois." Alors on lui dira : "Dors en paix, car nous sommes assurés que tu es bien un fidèle du Prophète." Quant à l'hypocrite et à l'hésitant --- on ne sait de laquelle de ces deux expressions Asmâ se servie --- il dira : "Je ne sais qui c'est ; j'ai seulement entendu les gens dire une chose et je l'ai répétée".


CHAPITRE 25. --- De l'exhortation adressée par le Prophète à la députation des 'Abd-El-Qaïs de garder la foi et la science et d'en instruire ceux qu'ils avaient laissés derrière eux. -- Mâlik-ben-El-Howaïrits a dit : "Le Prophète prononça ces paroles : "Retournez vers vos gens et instruisez-les."

1. Abou-Djamra a dit : "Je servais de truchement entre Ibn-'Abbâs et les gens. Ibn-'Abbâs dit "Une députation des 'Abd-El-Qaïs vint trouver le Prophète. Celui-ci demanda quelle était cette députation, --- ou de quelle tribu elle était. --- Ils répondirent qu'ils étaient de Rebî'a. Alors le Prophète s'écria : "Quelle soit la bienvenue cette tribu --- ou cette députation --- qui est venue sans contrainte et sans remords. --- Nous venons d'une contrée éloignée, répondirent les députés. Entre notre pays et le tien, il y a cette tribu des infidèles de Modar et nous n'avons pu venir vers toi que durant un mois sacré. Donne-nous tes ordres afin que nous les transmettions à ceux que nous avons laissés derrière nous et qu'en nous y conformant nous entrions au Paradis." Le Prophète leur enjoignit de faire quatre choses et leur défendit d'en faire quatre autres. Il leur ordonna de croire en un seul Dieu et ajouta : "Savez-vous ce que c'est que de croire en un seul Dieu ? --- Dieu et son Prophète, répondirent-ils, savent mieux que personne ce qu'il en est. --- Cela consiste, reprit-il, à affirmer qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu, que Mohamed est l'Envoyé de Dieu, à accomplir la prière, à donner la dîme, à jeûner pendant le mois de Ramadân. Vous donnerez le cinquième du butin." Le Prophète leur interdit de se servir de gourdes, de jarres et d'outres enduites de poix.
Cho'ba ajoute : "Peut-être s'est-il servi des mots : "le tronc de palmier creusé et goudronnées" (au lieu de "enduites de poix").

Ensuite le Prophète dit : "Retenez bien ceci et instruisez-en ceux que vous avez laissés derrière vous."


CHAPITRE 26. --- Du voyage entrepris afin d'aller chercher la solution d'un cas douteux et afin d'instruire les siens.

1. 'Oqba-ben-El-Hârits rappelle qu'il avait épousé une fille de Abou-Ihâb-ben-'Azîz. Une femme vint le trouver et lui dit : "J'ai été la nourrice d''Oqba, et celle qu'il a épousé (on sait qu'au point de vue du mariage l'allaitement crée une parenté dont les effets sont les mêmes que ceux de la vraie parenté.). --- J'ignore, répondit 'Oqba, si tu as été ma nourrice et tu ne m'as pas prévenu (que tu avais nourri ma femme)." Aussitôt il enfourcha sa monture et alla trouver l'Envoyé de Dieu à Médine et lui soumit la question : "Comment ? s'écria l'Envoyé de Dieu, tu gardes ta femme quand on dit pareille chose". 'Oqba quitta donc sa femme qui épousa un autre mari.

CHAPITRE 27. --- De la science qu'on se transmet à tour de rôle.

1. 'Omar a dit : "J'étais moi et un ansâr, mon voisin, chez les Bénou-Oumayya-ben-Zeïd tribu (du district) d''Aouâli (le district d''Aouâli comprend quelques villages situés à l'est de Médine. Le village le plus rapproché de cette ville en est à 3 milles, le plus éloigné à 8 milles.) de Médine. Chacun de nous, à tour de rôle, nous allions chez l'Envoyé de Dieu ; mon voisin y passait un jour et moi le jour suivant. Quand je descendais à Médine je rapportais à mon voisin toutes mes informations de ce jour, révélations du Coran et autres choses. Quand c'était lui qui allait à la ville il agissait de même à mon égard.
"Un jour, mon ami l'ansâr, dont c'était le tour de rôle, revint de Médine et frappa violemment à ma porte en criant : "Est-il là, lui ?" Tout effrayé je sortis aussitôt et il me dit : "Il vient de se passer un grave évènement (le bruit s'était répandu que le Prophète avait répudié toutes ses femmes)." Je me rendis alors chez Hasfa et la trouvai tout en larmes. "L'Envoyé de Dieu vous a-t-il répudiée ? demandai-je. --- Pas que je sache", répondit-elle. Ensuite j'entrai chez le Prophète et restant debout je lui dis : "As-tu répudié tes femmes ? --- Non, me répondit-il. --- Dieu est grand" m'écriai-je."


CHAPITRE 28. --- De la colère qu'éprouve celui qui prêche ou qui enseigne au moment où il voit quelque chose de répréhensible.

1. Abou-Mas'oud-El-Ansâri a dit : "Un homme s'écria : "Ô Envoyé de Dieu, je puis à peine achever la prière, tant un tel nous la fait durer longtemps". Jamais dans un prône je n'ai vu le Prophète entrer dans une colère plus violente que ce jour-là : "Ô gens, s'écria-t-il, vous arriverez à faire déserter de la prière. Que celui qui dirige les fidèles dans la prière, la leur rende légère, car il y a parmi eux des malades, des gens affaiblis et d'autres qui ont des occupations."

2. D'après Zeïd-ben-Khâlid-El-Djohani, un homme interrogea le Prophète au sujet des objets trouvés. "Regarde bien, répondit-il, le cordon de l'objet trouvé --- ou sa bourse, --- et aussi son enveloppe. Puis, pendant un an, annonce ta trouvaille ; après quoi fais usage de la chose. Toutefois si son propriétaire vient te trouver remets-lui l'objet. --- Et s'il s'agit d'un chameau égaré ? demanda l'homme. A ces mots le Prophète entra dans une telle fureur que ses joues --- ou son visage, suivant une autre version --- devinrent cramoisies. "Qu'as-tu à t'occuper de cet animal, s'écria-t-il ; il a en lui une réserve de boisson ; il a des pieds, rien ne l'empêche d'aller à l'abreuvoir et de brouter des plantes. Laisse-le donc en sorte qu'il rejoigne son maître. --- Et si l'animal égaré est un mouton, ajouta l'homme. --- Alors, répondit le Prophète, il sera à toi, à ton frère ou au loup."

3. Abou-Mousa a dit : "Comme on posait au Prophète des questions qui l'offusquaient et que ces questions se multipliaient, il entra en colère. Ensuite il dit aux assistants : "Interrogez-moi sur ce que vous voudrez. --- Qui est mon père ? demanda un homme? --- Ton père, répondit-il, c'est Hodzâfa. --- Et moi, reprit un autre, qui est mon père ? Ô Envoyé de Dieu --- Ton père, répliqua-t-il, est Sâlim, l'affranchi de Chaïba." 'Omar voyant l'expression du visage du Prophète, lui dit alors : "Ô Envoyé de Dieu, certes nous nous repentons devant Dieu".


CHAPITRE 29. --- De celui qui se met à genoux devant l'Imam ou le traditionniste.

1. D'après Anas-ben-Mâlik, l'Envoyé de Dieu était sorti (C'est-à-dire qu'il avait quitté ses appartements pour se rendre à la mosquée ou auprès des fidèles.), 'Abdallah-ben-Hodzâfa se leva et dit : "Qui est mon père ? --- Ton père répondit le Prophète, est Hodzâfa." Puis, comme il disait à de nombreuses reprises : "Posez-moi des questions", 'Omar se mit à genoux et dit : "Nous nous estimons pour satisfaits d'avoir Dieu pour Seigneur, l'Islam pour religion et Mohamed comme Prophète." Alors le Prophète garda le silence.
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MessageSujet: Re: Tome 1,Titre 3, de la Science   Tome 1,Titre 3, de la Science Icon_minitimeMar 5 Aoû - 10:10

CHAPITRE 30. --- De celui qui répète trois fois son enseignement religieux afin d'être compris. -- le Prophète a dit : "...et aussi, n'est-ce pas les paroles mensongères". Il ne cessa de répéter la chose. -- Ibn-'Omar a dit : "Le Prophète a dit trois fois : "Ai-je atteint le but ?"

1. D'après Anas, chaque fois que le Prophète saluait il répétait son salut trois fois et chaque fois qu'il prononçait une phrase il la répétait trois fois.

1 bis. D'après Anas, chaque fois que le Prophète prononçait des paroles il les répétait trois fois afin qu'on le comprît (mieux). Quand il se rendait chez quelqu'un et qu'il voulait le saluer il le saluait trois fois.

2. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au cours d'un voyage que nous faisions avec lui, l'Envoyé de Dieu resta en arrière. Il nous rejoignit ensuite au moment où, étant en retard pour la prière de l'après-midi, nous étions en train de faire nos ablutions. Comme nous nous contentions de frotter légèrement nos pieds, il nous cria de sa voix la plus forte : "Que les talons redoutent le feu de l'enfer !" Il répéta ces mots deux ou trois fois.


CHAPITRE 31. --- De l'homme qui enseigne à son esclave femme et à sa famille.

1. Abou-Mousa-El-Ach'ari a dit : "L'Envoyé de Dieu a dit : "Trois personnes auront une double part de récompense : l'homme qui parmi les gens du Livre (selon les musulmans, la venue de Mohamed avait été annoncée dans les évangiles. Il s'agit ici du chrétien qui, tout en conservant sa foi, croit à la mission du Prophète. Si l'on s'en tenait à la lettre du texte il s'appliquerait aussi aux Juifs.) aura cru en son prophète et en Mohamed ; l'esclave en possession de maître qui remplira ses devoirs envers Sieu et envers ses maîtres. Enfin l'homme qui, possédant une femme esclave, l'élève, lui donne une bonne éducation, lui enseigne avec soin tous ses devoirs religieux, puis l'affranchit et l'épouse, aura aussi double récompense.

'Âmir a ajouté : "Nous te donnons ce Hadiths sans rien exiger en retour pour notre peine alors que pour d'autres, de moindre importance, on faisait (exprès) le voyage de Médine."


CHAPITRE 32. --- De la prédication de l'Imam faite aux femmes et de l'enseignement qu'il leur donne.

1. Ayyoub rapporte que 'Atâ a dit : "J'ai entendu Ibn-'Abbâs certifier --- ou je certifie d'après Ibn-'Abbâs --- que le Prophète sortit un jour en emmenant Bilâl avec lui. Il se souvint qu'il n'avait pas fait entendre sa prédication aux femmes. Il la leur fit donc entendre et les invita à faire l'aumône. Aussitôt chaque femme se mit à jeter ses boucles d'oreilles et ses bagues que Bilâl recueillit dans le pan de son manteau."
Selon Isma'îl ce serait Ibn-'Abbâs qui aurait dit qu'il certifiait.


CHAPITRE 33. --- De l'ardeur à l'enseignement (religieux).

1. Abou-Horaïra a dit : "Je dis un jour : "Ô Envoyé de Dieu, qui, parmi les hommes, sera le plus favorisé de ton intercession au jour du Jugement dernier ? --- J'avais pensé, répondit l'Envoyé de Dieu, que nul autre que toi, ô Abou-Horaïra, me poserait cette question avant toi ; car je sais ton ardeur pour l'enseignement religieux. L'homme qui sera le plus favorisé de mon intercession au jour de la Résurrection ce sera celui qui, dans la sincérité de son coeur --- ou de son âme --- aura prononcé ces paroles : "Il n'y a pas d'autre divinité que Dieu".


CHAPITRE 34. --- Comment disparaîtra la science. -- 'Omar-ben-'Abdelazîz écrivit à Abou-Bakr-ben-Hazm : "Vois ce qui existe de l'enseignement du Prophète ; mets-le par écrit, car je crains la disparition de la science ainsi que celle des savants. N'accepte aucun enseignement qui ne vienne du Prophète. Qu'on répande la science, qu'on réunisse en assemblée afin d'instruire ceux qui ne savent pas. Car certes la science ne périra que le jour ou elle sera ésotérique.

1. 'Abdallah-ben-'Amr-ben-El-'Âs rapporte qu'il a entendu l'Envoyé de Dieu dire : "Dieu ne fera pas disparaître la science en l'enlevant directement aux hommes, mais il la fera disparaître en faisant disparaître les savants, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un. Alors les hommes prendront pour chefs des ignorants qui, interrogés, répondront sans la moindre science, s'égarant eux-mêmes ainsi et égarant les autres.


CHAPITRE 35. --- De celui qui ayant entendu une chose (qu'il n'a pas comprise) revient avec insistance jusqu'à ce qu'il l'ait comprise.

1. Ibn-Abou-Molaïka rapporte que 'Aïcha, la femme du Prophète, n'entendait jamais une chose qu'elle ne comprenanit pas sans revenir à la charge auprès du Prophète jusqu'à ce qu'elle l'eût bien saisie. Or le Prophète avait dit : "Quiconque aura des comptes à rendre sera châtié. --- Alors, ajouta 'Aïcha, je demandai si Dieu n'avais pas dit : "Il sera demandé compte avec indulgence" (sourate 84: Al Insiqaq, La Déchirure, verset 8 ). Le Prophète répondit : "Ceci se rapporte seulement à l'examen (du jour du Jugement) ; mais celui dont le compte sera serré de près périra."


CHAPITRE 36. --- Doit-on consacrer aux femmes un jour spécial pour les instruire ?

1. Selon Abou-Sa'îd-El-Khodri, les femmes dirent un jour au Prophète : "Les hommes on l'avantage sur nous auprès de toi. Réserve-nous donc un jour à ton choix." Le Prophète leur assigna un jour, alla les trouver, leur fit un sermon et leur prescrivit certaines choses. Parmi les paroles qu'il leur dit se trouvaient celles-ci : "Aucune femme d'entre vous ne présentera trois enfants à elle sans qu'une barrière soit interposée entre elle et l'enfer. --- Et si elle n'en a que deux ? demanda une des femmes. --- Même si elle n'en a que deux, reprit le Prophète."

2. D'après Abou-Horaïra, le Prophète aurait dit : "Trois enfants n'ayant pas atteint l'âge de discernement."


CHAPITRE 37. --- Que le (fidèle) présent transmette les enseignements à celui qui est absent. -- Ibn-'Abbâs a rapporté ces mots du Prophète.

1. Ibn-Choraïh rapporte qu'il dit à 'Amr-ben-Sa'îd tandis que ce dernier envoyait des troupes vers la Mecque : "Ô Emir m'autorises-tu à te rapporter des paroles que l'Envoyé de Dieu prononça le lendemain du jour de la prise de la Mecque. Mes oreilles ont entendu ce discours, mon coeur l'a retenu et mes yeux ont vu le Prophète lorsqu'il les prononça. Après avoir loué Dieu et proclamé ses mérites, voici ce qu'il dit : "Dieu a rendu la Mecque sacrée car les hommes ne lui avaient point donné ce caractère. Il n'est permis à aucun homme qui croit en Dieu et au Jour dernier de répandre le sang dans son enceinte, ni de saper un de ses arbres. Si quelqu'un le tolérait, parce que l'Envoyé de Dieu a livré combat dans cette ville, dites : "Dieu a donné au Prophète une permission qu'il ne vous a pas concédée." Au reste Dieu n'a accordé cette autorisation que pour une heure dans un seul jour. Aujourd'hui la Mecque a recouvré son caractère sacré qu'elle avait hier. Que celui qui est présent transmette ces paroles à celui qui est absent."

On dit à Abou-Choraïh : "Que répondit alors 'Amr-ben-Sa'îd ? --- Il répondit, reprit-il, je sais mieux que toi, ô Abou-Choraïh que la Mecque ne sera jamais ni l'asile d'un rebelle, ni le refuge de quiconque a versé le sang, non plus que l'auteur d'un vol."

2. D'après Abou-Bekra, comme on rappelait que le Prophète avait dit : "Votre sang et vos richesses", --- Mohamed (ben-Sirîn) dit : et je crois qu'il a ajouté "et votre honneur" --- sont choses sacrées comme ce jour-ci, dans ce mois-ci, n'est-ce pas ? Eh ! bien, que le fidèle présent d'entre vous en fasse part à l'absent", Mohammed-ben-Sirîn disait que l'Envoyé de Dieu confirmait ainsi la chose et que "Eh ! bien" équivalait à "Est-ce que je ne l'ai pas fait connaître deux fois ?"


CHAPITRE 38. --- Du péché commis par celui qui ment au sujet du Prophète.

1. 'Ali a dit : L'Envoyé de Dieu a dit : "Ne mentez pas à mon sujet ! Certes que quiconque mentira à mon sujet entre en enfer".

2. 'Abdallah-ben-Ez-Zobaïr a dit : "Je dis un jour à mon père : "Je ne t'entends jamais rien rapporter de l'Envoyé de Dieu comme un tel et un tel. --- Certes, répondit Ez-Zobaïr, je n'ai jamais quitté le Prophète, mais je lui ai entendu dire : "Que quiconque mentira sur son compte aille prendre place en enfer !"

3. Anas a dit : "Ce qui m'empêche de vous rapporter de nombreuses traditions, c'est que le Prophète a dit : "Que quiconque mentira intentionnellement sur mon compte, aille prendre place en enfer !"

4. Salama-ben-El-Akwa' a dit : "J'ai entendu le Prophète s'exprimer ainsi : "Que celui qui me fera dire ce que je n'ai pas dit, aille prendre place en enfer !"

5. Selon Abou-Horaïra le Prophète a dit : "Faites usage pour vous de mon nom, mais ne prenez pas mon surnom. Quiconque me voit en songe m'a vu en réalité, car le diable ne saurait imiter ma forme extérieure. Que quiconque ment intentionnellement à mon sujet aille prendre place en enfer !"


CHAPITRE 39. --- De la mise par écrit de la tradition.

1. Abou-Djohaïfa a dit : "Comme je demandais à 'Ali s'il y avait chez eux un (recueil) écrit, il me répondit : "Non, nous n'avons rien (d'écrit) autre que le Livre de Dieu ou la compréhension qui en a été donnée à tout homme musulman, ou encore ce qui est inscrit sur feuillet. --- Et qu'est-ce que contient ce feuillet ? reprit Abou-Djohaïfa --- Dans ce feuillet, répondit 'Ali, il y a ce qui a trait au prix du sang, à la libération des prisonniers et le principe qu'un musulman ne doit pas être mis à mort à cause d'un infidèle !"

2. Selon Abou-Horaïra, l'année de la prise de la Mecque, les Khozâ'a avaient tué un homme des Bénou-Leïts pour venger le meurtre de l'un des leurs. Informé de ce fait, le Prophète enfourcha sa monture et vint leur adresser le discours suivant : "Dieu a interdit à la Mecque l'accès de l'éléphant --- ou du meurtre (El-Bokhâri hésite entre ces deux mots) --- mais l'Envoyé de Dieu et les Croyants ont reçu en leur pouvoir cette ville et ses habitants. Eh ! bien la Mecque n'a perdu son caractère sacré pour personne avant moi et ne le perdra pour personne après moi. Eh ! bien elle a été à ma discrétion, mais un seul jour pendant une heure. Eh ! bien, à cette heure cette ville est de nouveau sacrée pour moi ; ses épines ne seront pas arrachées dorénavant, ni ses arbres coupés ; l'objet qui y sera trouvé ne sera ramassé que pour être remis à celui qui le réclamera. Quand un meurtre y sera commis, les parents de la victime auront le choix entre deux partis : ou bien reçevoir le prix du sang, ou bien se faire abandonner le coupable."

Un homme du Yémen vint alors et dit : "Ô Envoyé de Dieu, mets cela par écrit pour moi. --- Mettez cela par écrit Abou un tel, répondit le Prophète." --- Un homme des Qoraïch s'écria : "Fais une réserve pour le souchet, ô Envoyé de Dieu car nous l'employons pour nos demeures et nos tombeaux. --- Qu'on fasse une réserve pour le souchet, reprit le Prophète, qu'on fasse une réserve pour le souchet !"

3. Abou-Horaïra a dit : "Personne, parmi les compagnons du Prophète, ne possède plus de tradition à son sujet que moi. Il faut toutefois faire une exception pour 'Abdallah-ben-'Amr qui, lui, les mettait par écrit ce que je ne faisais pas moi."

4. Ubn-'Abbâs a dit : "Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s'écria : "Qu'on m'apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l'erreur après moi ! --- La douleur domine le Prophète, dit alors 'Omar ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit." Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. "Retirez-vous, laissez-moi, reprit le Prophète, il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence !" Ibn-'Abbâs sortit en disant : "C'est mal, aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire."
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MessageSujet: Re: Tome 1,Titre 3, de la Science   Tome 1,Titre 3, de la Science Icon_minitimeMar 5 Aoû - 10:19

CHAPITRE 40. --- De l'enseignement (religieux) et de la prédication pendant la nuit.

1. Omm-Salma a dit : "Une certaine nuit le Prophète se réveilla et dit. "Gloire à Dieu ! que de tourments ont été envoyés (du ciel) cette nuit, mais aussi que de trésors (de miséricordes) ont été ouverts ! Réveillez les habitants de ces demeures (les femmes du Prophète), car plus d'une femme bien vêtue en ce monde se trouvera nue dans l'autre."


CHAPITRE 41. --- De la causerie nocturne consacrée à la science.

1. 'Abdallah-ben-'Omar a dit : "Vers la fin de sa vie le Prophète, ayant fait avec nous la prière du soir, se leva après avoir achevé la salutation finale et dit : "Vous voyez bien cette nuit-ci. Eh ! bien, dans cent ans à pareille heure, il ne restera plus à la surface de la terre aucun de ceux qui y sont aujourd'hui."

2. Ibn-'Abbâs a dit : "Je passais la nuit dans la maison de ma tante maternelle, Maïmouna-ben-El-Hârits, femme du Prophète, une fois où c'était son tour de le recevoir. Après avoir fait la prière du soir, le Prophète se rendit dans son appartement, il pria quatre reka', puis dormit et se leva ensuite en disant : "Le cher enfant dort" --- ou quelque propos semblable. --- Comme il s'était levé, je me levai aussi et me plaçai à sa gauche. Il me fit mettre à sa droite et pria cinq reka' d'abord, puis deux reka' et s'endormit si profondément que j'entendis son ronflement. Enfin il sortit pour aller à la prière.


CHAPITRE 42. --- Du fait de garder mémoire des enseignements.

1. Abou-Horaïra a dit : "Les gens répètent que Abou-Horaïra sait de nombreuses traditions. Eh ! bien, s'il n'y avait à ce sujet deux versets du Coran je ne rapporterais pas une seule tradition". Et alors Abou-Horaïra récitait : "Certes ceux qui dissimulent les preuves et l'orthodoxie que nous avons révélées...." jusqu'à ces mots : le miséricordieux" (sourate 2: Al Baqarah, La Vache, versets 159 et 160).

Tandis, ajouta Abou-Horaïra, que nos frères parmi les Mohâdjir s'occupaient de conclure des affaires sur les marchés, que nos frères parmi les Ansâr donnaient tous leurs soins à l'entretien de leurs biens (autrement dit, les Mohâdjir se livraient au commerce tandis que les Ansâr s'adonnaient à l'agriculture), moi, Abou-Horaïra, je m'attachais à la personne du Prophète, me contentant ainsi de rassasier ma faim (Abou-Horaïra avait renoncé au commerce et à l'agriculture pour ne point quitter un seul instant la personne du Prophète. Il vivait de la charité du Prophète.) ; aussi ai-je été témoin de choses qu'ils n'ont pas vues et ai-je retenu dans ma mémoire des faits dont ils n'ont gardé aucun souvenir."

2. Abou-Horaïra a tenu le propos suivant : "Je dis : "Ô Envoyé de Dieu, j'entends de ta bouche de nombreux enseignements que j'oublie par la suite. --- Etends ton manteau" me répondit le Prophète. J'obéis. Il fit le geste de puiser avec les mains (et de déposer son manteau) en ajoutant : rassemble (les pans de ton manteau)" ; je le fis et depuis je n'oubliai plus rien."

3. Ibn-Abou-Fodaïk rapporte ce hadiths avec cette variante qu'il puisa avec sa main "dans lui" (le manteau).

4. Abou-Horaïra a dit : "J'ai recueilli de l'Envoyé de Dieu deux séries de hadiths : l'une, je l'ai répandue (parmi les hommes) ; l'autre, je ne l'ai pas divulguée, sinon on m'aurait coupé le gorge (Les commentateurs ne sont pas d'accord sur la nature de cette seconde série : suivant les uns il s'agirait de doctrines ésotériques : suivant d'autres il faudrait entendre des hadiths contenant des allusions blessantes pour certaines personnalités.).


CHAPITRE 43. --- Du silence à garder en présence des savants.

1. D'après Djarîr, au cours du pélerinage d'adieu, le Prophète lui a dit : "Demande aux gens de faire silence." Ensuite le Prophète ajouta : "Gardez-vous, après ma mort, d'agir en infidèles en attentant mutuellement à vos vies."


CHAPITRE 44. --- Il est recommandable que le savant à qui on adresse cette question : "Qui est l'homme le plus instruit ?"" rapporte toute science à Dieu le Très-Haut.

1. Sa'îd-ben-Djobaïr a dit : "Je dis un jour à Ibn-'Abbâs : "Naouf-El-Bikâli assure que Mousa (Le compagnon de Al-Khadir) n'est pas Moïse des Bénou-Israël, mais un autre Mousa. --- Il en a menti, cet ennemi de Dieu ! répondit Ibn-'Abbâs."

2. Obayy-ben-Ka'b rapporte que le Prophète a dit : "Le Prophète Moïse prêchant aux Bénou-Israël, quelqu'un lui demanda : "Qui est le plus instruit des hommes ? --- C'est moi, répondit-il."

Dieu reprocha alors à Moïse de ne point lui avoir reporté toute science ; puis il lui fit la révélation suivante : "Certes un de mes adorateurs qui se trouve au confluent des deux mers est plus instruit que toi. "Seigneur, s'écria Moïse, comment pourrai-je rencontrer ce personnage ? --- Prends un pisson, répondit Dieu ; mets-le dans un panier et emporte-le. Lorsque tu perdras ce poisson, c'est là que sera ce personnage." Moïse partit emmenant avec lui son serviteur Youcha'-ben-Noun. Ils emportèrent le poisson dans un panier, mais arrivés au rocher, ils y reposèrent leurs têtes et s'endormirent. Le poisson se glissa hors du panier et trouva une voie pour parvenir à la mer. Ce fait causa de la surprise à Moïse et à son serviteur. Puis tous deux continuèrent de marcher toute cette nuit et tout ce jour. Le lendemain matin Moïse dit à son serviteur : "Donne le déjeuner, maintenant que ce voyage nous a causé de la fatigue". Or Moïse n'avait éprouvé aucune fatigue avant d'avoir dépassé l'endroit fixé par Dieu. Le serviteur dit alors : "Imagine-toi que lorsque nous nous sommes arrêtés sur le rocher j'ai oublié le poisson. --- Voilà justement ce que nous cherchions" répondit Moïse.

"Ils revinrent exactement sur leurs pas et, arrivés au rocher, ils aperçurent un homme drapé dans son manteau --- ou qui se drapa dans son manteau. --- Moïse ayant salué, Al-Khadir lui dit : "Il y a donc le salut dans ton pays ? --- Moïse, le Prophète des Bénou-Israël ? --- Oui, reprit Moïse et il ajouta : "Puis-je te suivre afin que tu m'enseignes quelques-unes des vérités qu'on t'a enseignées ? --- Jamais, ô Moïse, répliqua Al-Khadir, tu ne sauras avoir assez de patience en ma compagnie. Je sais des vérités qui me viennent de Dieu, qu'il m'a enseignées et que toi tu ignores, de même que toi tu sais des vérités que Dieu t'a enseignées et que j'ignore." --- Si Dieu veut, répartit Moïse, tu trouveras en moi quelqu'un de patient et je ne désobéirai à aucun de tes ordres."

"Ils continuèrent ensemble leur route en marchant le long du rivage de la mer, n'ayant pas de navire à leur disposition, lorsqu'un bateau passa près d'eux. Ils entrèrent en pourparlers avec les marins de ce navire pour qu'ils les prissent à leur bord. Ceux-ci reconnaissant Al-Khadir les embarquèrent sans leur demander de nolis. Tout à coup un moineau vint se poser sur le bord du navire et piqua son bec à une ou deux reprises dans la mer. "Ô Moïse, dit alors Al-Khadir, toute science et la mienne n'ont pas plus amoindri la masse de la science de Dieu que la mer n'a été diminuée par la goutte d'eau puisée par le bec de ce moineau." Alors, de propos délibéré, Al-Khadir prit une des planches du navire, l'arracha. "Comment, dit Moïse, voici des gens qui nous ont embarqués sans demander nolis et, de propos délibéré, tu lacères leur navire pour noyer son équipage !" --- Ne t'avais-je pas dit, s'écria Al-Khadir, que tu manquerais de patience en ma compagnie ? --- Ne m'en veuille pas, répondit Moïse,
de cette infraction, mais ne m'impose pas une tâche au-dessus de ma force." Telle fut la première infraction de Moïse à sa promesse d'être patient.

"Continuant leur route, les voyageurs rencontrèrent un jeune garçon qui jouait avec des enfants de son âge. Al-Khadir lui saisissant la tête par le sommet l'arracha du corps. "Quoi ! exclama Moïse, tu tues un être innocent d'avoir attenté à la vie d'autrui. --- Ne t'ai-je donc point dit, répliqua El-Khadir, que tu manquerais de patience en ma compagnie ?" --- Ibn 'Oayyina ajoute : "Et ceci est plus grave que le premier acte de Al-Khadir." Poursuivant leur chemin, les deux compagnons arrivèrent auprès des habitants d'un bourg et leur demandèrent à manger. On refusa de leur donner l'hospitalité. Ils trouvèrent là un mur qui menaçait ruine. D'un geste de la main Al-Khadir le montra à son compagnon et releva le mur. "Si tu avais voulu, lui dit alors Moïse, tu aurais reçu pour cela un salaire. --- C'est ici, reprit Al-Khadir, que nous allons nous séparer."

Le Prophète a dit : "Dieu fasse miséricorde à Moïse ! Comme nous aurions aimé qu'il eût eu assez de patience en sorte qu'il eût pu nous raconter d'autres de leurs aventures."


CHAPITRE 45. --- De celui qui debout pose une question à un savant assis.

1. Abou-Mousa a dit : "Un homme vint trouver le Prophète et lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, qu'est-ce que combattre dans la voie de Dieu ? Chez nous chacun combat ou par l'effet de la colère ou pour la défense des siens." Le Prophète leva alors la tête vers cet homme, --- et, ajoute le narrateur, il ne leva la tête que parce que son interlocuteur était debout --- et dit : "Celui-là combat dans la voie de Dieu qui combat afin que la parole de Dieu soit au-dessus de tout."


CHAPITRE 46. --- De la consultation et de la réponse qui est faite au moment du jet des pierres.

1. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au moment du jet des pierres j'ai vu le Prophète consulté par les fidèles. Un homme lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, j'ai immolé une victime avant de faire le jet. --- Fais le jet maintenant, répondit le Prophète, il n'y a acune faute à cela." Un autre dit : "Ô Envoyé de Dieu, je me suis rasé la tête avant d'immoler ma victime. --- Immole-la maintenant, répondit le Prophète ; il n'y a aucune faute à cela." On ne lui posa aucune question au sujet de rites faits trop tôt ou trop tard sans qu'il répondit : "Fais ; il n'y a aucune faute à cela."


CHAPITRE 47. --- De ces mots du Coran : "Vous n'avez reçu de la science qu'une quantité infime" (sourate 17: Al Isra, Le Voyage Nocturne, verset 85).

1. 'Abdallah-ben-Mas'oud a dit : Tandis que je me promenais dans le quartier de Kharib à Médine, en compagnie du Prophète qui s'appuyait sur un bâton de palmier, nous passâmes auprès d'un petit groupe de Juifs. Un de ces Juifs dit à son voisin : "Interroge-le au sujet de l'âme ! --- Non, dit un autre, ne l'interrogez pas ! qu'il n'aille pas encore nous faire une réponse désagréable ! --- Il faut cependant le questionner reprit l'un d'eux." Alors un de ces juifs se leva et dit "Ô Abou-'l-Qâsim, qu'est-ce que l'âme ?" Le Prophète se tut et je me dis qu'il allait avoir une révélation. Lorsque son malaise fut dissipé il s'écria : "Ils t'interrogeront sur l'âme. Dis : l'âme est une des oeuvres de Dieu ! Mais ils n'ont reçu de la science qu'une quantité infime" (sourate 17: Al Isra, Le Voyage Nocturne, verset 85).
El-A'mech a dit : "Telle est la lecture que nous suivons."


CHAPITRE 48. --- De celui qui renonce à ce qui lui semble le meilleur par suite de la crainte qu'il a que certaines gens aient l'intelligence trop courte (pour le comprendre) et qu'il ne tombe alors dans un inconvénient plus grave (que celui de renoncer à son projet).

1. Al-Aswad a dit : "Ibn-Ez-Zobaïr me disait : "'Aïcha a eu de nombreux entretiens secrets avec toi. Que t'a-t-elle rapporté au sujet de la Ka'ba ?" Je lui dis : 'Aïcha me dit un jour : Le Prophète m'a dit : "Ô 'Aïcha, si ce n'était que ton peuple à une date encore récente --- Ez-Zobaïr ajoute : était dans l'infidélité --- je démolirais la Ka'ba et la percerais de deux portes : l'une par laquelle on entrerait, l'autre par laquelle on sortirait." C'est ce que fit Ez-Zobaïr (plus tard)."


CHAPITRE 49. --- De celui qui adresse son enseignement à certains à l'exclusion de certains autres de craintre que ceux-cu ne comprennent point. -- 'Ali a dit : Enseignez aux hommes ce qu'ils peuvent comprendre. Voudriez-vous donc que Dieu et son Envoyé fussent traités d'imposteurs."

1. Anas-ben-Mâlik a enseigné ce qui suit : "Sur un même bât Mo'âd-ben-Djabal était assis en croupe derrière le Prophète. Celui-ci dit : "Ô Mo'ad-ben-Djabal. --- A tes ordres, ô Envoyé de Dieu, et sois très heureux", répondit Mo'âd. A trois reprises successives, le Prophète reproduisit son appel et reçut la même réponse. Ensuite le Prophète dit : "Toute personne qui d'un coeur sincère témoignera qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et que Mohamed est l'Envoyé de Dieu ne manquera pas d'être préservée par Dieu du feu de l'enfer. --- Ô Envoyé de Dieu, reprit alors Mo'âd, ne dois-je pas informer de cela les fidèles afin qu'ils se réjouissent ? --- Alors, répliqua le Prophète, ils s'appuieraient là-dessus (pour supprimer toute pratique religieuse)." Mo'âd rapporta cette tradition au moment de sa mort, évitant ainsi de commettre un péché. (il était du devoir de tout fidèle de ne point céler aucun des enseignements qu'il avait reçus.)

2. Anas a dit : "On m'a rapporté que le Prophète dit à Mo'âd : "Quiconque reconnaîtra Dieu, sans lui avoir associé aucun être, entrera dans le Paradis. --- Ne faut-il pas informer les fidèles de cette bonne nouvelle ? demanda Mo'âd. --- Non, répliqua le Prophète, je craindrais qu'ils ne s'appuyassent là-dessus."
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MessageSujet: Re: Tome 1,Titre 3, de la Science   Tome 1,Titre 3, de la Science Icon_minitimeMar 5 Aoû - 10:20

CHAPITRE 50. --- De la honte qu'on éprouve à s'instruire. -- Modjâhid a dit : "On n'acquiert pas la science quand on a honte ou qu'on est orgueilleux." --- 'Aïcha a dit : Oh ! quelles admirables femmes que les femmes Ansâr, la honte ne les a jamais empêchées de s'instruire dans la religion.

1. Omm-Salma a dit : "Omm-Solaïm vint trouver l'Envoyé de Dieu et lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, Dieu n'a pas honte de la vérité. Eh bien ! la femme doit-elle se laver quand elle a eu un songe érotique ? --- Oui, répondit le Prophète, à condition qu'elle s'aperçoive ensuite de l'éjaculation." A ces mots Omm-Salma se couvrit, c'est-à-dire le visage et dit : "Ô Envoyé de Dieu, la femme éjacule donc. --- Oui, répliqua le Prophète, sinon malheureuse, grâce à quoi son enfant lui ressemblerait-il."

2. D'après 'Abdallah-ben-'Omar l'Envoyé de Dieu a dit : "Il y a parmi les arbres un arbre qui ne perd jamais ses feuilles et cet arbre est l'image du musulman. Enseignez-moi quel est cet arbre. Les fidèles pensèrent à divers arbres de la campagne. Mon impression personnelle fut qu'il s'agissait du palmier, mais j'étais honteux (de le dire). "Ô Envoyé de Dieu, demandèrent les fidèles, indique-nous cet arbre. --- C'est le palmier, répliqua l'Envoyé de Dieu. 'Abdallah ajoute : "Comme je racontais à mon père quelle avait été mon impression, il me répondit : "Si tu l'avais dit, cela m'aurait fait plus de plaisir que d'avoir n'importe quelle chose."


CHAPITRE 51. --- De celui qui, ayant honte d'adresser lui-même une question, la fait poser par un autre.

1. 'Ali a dit : "J'étais affligé de suintements érotiques. Je priai Al-Miqdâd d'interroger le Prophète à ce sujet. A la question qui lui fut ainsi posée le Prophète répondit : "Il y a lieu alors à ablutions."


CHAPITRE 52. --- De l'enseignement de la science et de la réponse à une consultation pendant qu'on est dans la mosquée.

1. D'après 'Abdallah-ben-'Omar : "Un homme se leva dans la mosquée et dit : "Ô Envoyé de Dieu, à partir de quel endroit nous ordonnes-tu de nous mettre en état d'ihrâm ? --- Les gens de Médine, répondit l'Envoyé de Dieu le feront à partir de Dzou-Holaïfa ; ceux de Syrie, à partir de Al-Djohfa ; les gens du Nedjd se mettront en état d'ihrâm à Qarn." ('Abdallah)-ben-'Omar ajoute. On prétend que l'Envoyé de Dieu dit encore : "Les gens du Yémen se mettront en état d'ihrâm à partir de Yelemlem (Montagne du tihâma à deux journées de marche de la Mecque.)." Quant à moi je ne sache pas que l'Envoyé de Dieu ait prononcé ces derniers mots."


CHAPITRE 53. --- De celui qui répond à plus de choses qu'on ne lui en demande.

1. D'après Ibn-'Omar : "Un homme interrogea le Prophète pour savoir ce que le fidèle en état d'ihrâm devait vêtir. "Il ne doit porter, répondit le Prophète, ni chemise, ni turban, ni pantalon, ni burnous, ni vêtement touché par le ouars (plante tinctoriale qui donne une couleur jaune.) ou le safran. S'il ne peut se procurer de sandales, qu'il chausse des bottines, mais qu'il les coupe de façon à ce qu'elles s'arrêtent au-dessous des chevilles."
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