Bismil-LLAH ar Rahman ar Rahim,
Q : Certaines personnes pensent que le rôle des savants musulmans se restreint aux lois juridiques, et qu’ils n’ont pas à interférer dans les autres sciences telles la politique et l’économie et autres. Que pensez-vous de cette idée ?
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R : Notre commentaire concernant ce point de vue est qu’il est basé sur une ignorance de la réalité des savants. Nul doute que les savants de la religion possèdent des compétences en économie, en politique et dans tout domaine dont la connaissance est nécessaire pour les sciences religieuses.
Si vous voulez vérifier et approfondir ce que je viens de dire sur ce sujet, vous pouvez lire le magazine Al-Manâr écrit par Muhammad Rashîd Ridhâ, qu’Allah lui fasse miséricorde, dans son exégèse ainsi que dans ses autres livres. On peut aussi voir les savants qui l’ont précédé, tel Cheikh ul-Islam Ibn Taymiyya, ou encore les savants contemporains, vous trouverez chez eux des connaissances et des compétences dans des domaines tels que la politique et l’économie.
Cependant, il est vrai que les savants dans les sciences de la religion se fixent des priorités, et il est certain qu’ils connaissent beaucoup plus de choses dans les sciences religieuses que dans les autres sciences.
Ceci est dû au respect du principe de commencer par le plus important, car le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :
« A quiconque Allah veut du bien, il lui fait comprendre sa religion. »[1]
Fatwa du cheikh Otheimine signée de sa main.
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[1] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la science (n°71) et Muslim, chapitre de la Zakât (n°1037).
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